Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, II.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
17
CONTES ARABES.

tends, l’éclaircissement de tant de choses surprenantes qui ont frappé ma vue depuis le premier pas que j’ai fait pour entrer en cette ville ; et ma curiosité ne sauroit être assez tôt satisfaite. Parlez, je vous en conjure ; apprenez-moi par quel miracle vous êtes seul en vie parmi tant de personnes mortes d’une manière inouie. »

Scheherazade s’interrompit en cet endroit, et dit à Schahriar : « Sire, votre majesté ne s’aperçoit peut-être pas qu’il est jour. Si je continuois de parler, j’abuserois de votre attention. » Le sultan se leva, résolu d’entendre, la nuit suivante, la suite de cette merveilleuse histoire.