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CONTES ARABES.

VERS.

« Mon cœur et mes vœux sont soumis à votre empire ; je ne desire autre chose au monde que de vous plaire.»

« Qu’il est doux de passer sa vie près de l’objet qu’on aime, de le voir, de l’entendre, et de pouvoir sans cesse lui dire tout ce que sa beauté nous inspire ! »[1]

» Les autres esclaves célébrèrent pareillement dans leurs chants notre union et mon bonheur. Lorsqu’elles eurent fini, la princesse Dounia prit elle-même un luth, et chanta ces vers :

VERS.

« J’en jure par le plaisir qu’on goûte auprès de vous, mon amour est égal à l’ardeur brûlante du midi. Ayez pitié d’une esclave aux yeux de laquelle vous effacez le reste des hommes. »

« Le reflet de la liqueur contenue

  1. Calbi wa amali bibabi ragiakoum, etc.