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LES MILLE ET UNE NUITS,

dans ce verre, donne à votre visage l’éclat de la rose mêlé à la beauté du mirte. »[1]

» Lorsqu’elle eut achevé, elle me présenta l’instrument. Je le pris, et je répondis par ce compliment à celui qu’elle m’avoit adressé :

VERS.

« Le ciel vous a donné en partage la beauté tout entière : qui pourroit vous être comparé ?

» Vos yeux sont faits pour enchaîner tous les mortels : j’ai ressenti leur pouvoir magique.

» Vos joues rassemblent le feu et l’eau, et les roses y croissent naturellement. »[2]


» Je vivois ainsi depuis un mois, renfermé avec la belle Dounia, uniquement occupé du bonheur de la posséder, et oubliant auprès d’elle

  1. Ocsimou bilaïni cawamikoum al moyasi, etc.
  2. Sebhhaaou rabbi giami alhhosni ataki, etc.