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PRÉFACE

notice à M. de Sacy, membre de l’Institut national, qui me l’a communiquée. M. de *** assure que son manuscrit est entièrement conforme à un autre envoyé pareillement d’Égypte à M. d’Italinski, ministre de Russie à Constantinople. Je vois par la notice du manuscrit de M. de ***, qu’il ressemble parfaitement à un autre qui a été rapporté de l’expédition d’Égypte, et dont je suis actuellement possesseur[1].

La ressemblance de ces trois manuscrits, m’autorise à croire que

  1. Ce manuscrit appartenoit auparavant à M. Ruphy, chef de l’instruction publique du département de la Seine, auteur d’un Dictionnaire abrégé français-arabe, à l’usage de ceux qui se destinent au commerce du Levant : Paris, imprim. de la République, an 10. M. Ruphy, qui me l’avoit d’abord prêté de la meilleure grâce du monde, en me permettant de le garder tant que j’en aurois besoin, a bien voulu m’en faire ensuite le sacrifice.