et dont je vais vous faire lecture :
« Salut au cadi Gelaleddin. Je vous écris pour vous prier de vous donner la peine de vous transporter chez moi, afin de dresser mon contrat de mariage avec Ali Tchélébi, et de me servir de procureur. Amenez avec vous des témoins pour signer l’acte de procuration. Si vous consentez à ma demande, vous m’obligerez ; sinon vous serez responsable des suites de votre refus ; et s’il arrive quelque chose, le blâme en retombera sur vous. »
» Cette menace, continua le cadi après avoir lu le billet, fit impression sur mon esprit. Les femmes peuvent se porter à de fâcheuses extrémités. J’ai craint pour l’honneur du premier visir : je me suis donc rendu aux ordres de sa fille. J’ai vu compter la dot, et j’en ai fait mention. Enfin, j’ai rédigé l’acte, constatant que la jeune personne me donnoit sa procuration, et j’ai dressé un