ont appelé les génies et le prince des Démons. Aussitôt j’ai vu paroître le fils d’Amran[1], tenant un serpent, et portant, en guise de collier, un dragon entortillé à l’entour de son cou. »
« Quel est, s’est-il écrié, le téméraire qui frappe la terre, et nous fait venir ce soir ? »
Je lui ai répondu :
« Je suis amoureux d’une jeune personne ; j’ai recours à vos enchantemens, esprits puissans et terribles : prêtez-moi votre secours, et faites-moi réussir dans mon entreprise. Vous voyez comme une telle, fille d’un tel, rejette et dédaigne mes vœux, rendez-la sensible à mon amour. »
Les esprits m’ont répondu :
« Fais ce qui t’a été enseigné : place-les sur un feu vif et ardent, et prononce sur eux ces paroles : « Quand une telle, fille d’un tel, seroit dans Caschan, dans Ispahan, ou dans le
- ↑ Moïse.