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Page:Les Olympiades, album de l’Union des poètes, tome 1, 1856.djvu/114

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MYOSOTIS OU L’AIMEZ-MOI.


Petite fleur dans un parterre
Minaudait en se balançant,
Et disait, tout bas, à la terre :
« Je voudrais mourir en t’aimant ;
» Mais je suis trop belle, vraiment,
» Et l’on me cueillera, ma chère.
» Car mon regard trahit ma foi,
» Et dit aux yeux fixés sur moi :
» Cueillez-moi. »