Page:Les Progrès du libertinage, 1793.djvu/26

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til long et vigoureux de nos jouissances, je levois les cuisses, et mes jambes enlaçoient fortement les reins de mon fouteur. Sœur Brigitte s’appercevoit, par nos transports, lorsqu’il falloit redoubler de vîtesse, et dieu sait dans quels torrens de volupté nous nous plongions ; le balancement de la machine, joint à l’excès du plaisir, nous faisoient pâmer, et nous restions dans cet état d’anéantissement et de volupté des heures entieres. Nous ne revenions de cet évanouissement que pour remercier l’un et l’autre notre charmante balanceuse. Je me précipitois sur elle : nos jupes au vent, nous donnions encore à mon amant un spectacle qui ne tardoit pas à lui rendre une partie de sa vigueur. Etendues l’une sur l’autre, ma bouche donnoit et recevoit mille et mille baisers, par les agitations