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Page:Les Quarante manieres de foutre, 1790.djvu/59

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voudras ; à telle partie du corps que je foute, ton vit bandant, ma joie eſt extrême… viens… l’amour nous ſera propice !… viens… je le ſens… déjà mon imagination… je conçois… oui… une nouvelle poſture ! oui ! ſi tu ne crains point mes dents, que ma bouche ſoit pour toi un nouveau con. Avec quels délices tu vas répandre cette liqueur divine ?… Tu t’étonnes ?… Eh quoi, je ne vis que pour foutre. Que le foutre m’abreuve ! Je veux manger, je veux boire… foutre !… Oh ! mon con, pardonne, & ne ſoit pas jaloux ! Tant de fois tu as nagé dans les flots de foutre ! Mais toi, mon doux ami, ſi tant d’ardeur te plaît, viens te pâmer vingt fois ſur mon ſein, d’amour & de volupté ; tu me verras vingt fois mourir & renaître dans tes bras, ranimée par tes baiſers ».

Cette lettre a donné l’idée de la poſture que je vais décrire ; mais pour cet excès de volupté, il faut un excès d’amour.