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CHAPITRE II

Description de la maison de Weatherby. Profession des personnes qui s’y rendaient. Caractère de Lucy Cooper et de ses favoris. Quelques traits sur le beau Tracey. Portrait du roi Derick. Bon mot du docteur Smolett. Description des sérails parisiens. Institution de couvents de filles en Angleterre, par Mme Goadby.

Nous commencerons ce chapitre par donner une description de ces deux fameux et infâmes endroits de rendez-vous nocturnes, connus sous le nom de Weatherby et de Margeram.

Le premier de ces endroits où se refugiaient les fripons, les débauchés, les voleurs, les filous et les escrocs, fut, dans l’origine, établi, il y a environ trente ans, par Mme Weatherby, peu de temps après la retraite de Moll-King. Son institution ne fut pas plutôt connue, qu’un grand nombre de filles de Vénus, de tous les rangs et conditions, depuis la maîtresse entretenue jusqu’à la barboteuse, se rendirent dans sa maison. Un méchant déshabillé était un passe-port suffisant