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LES SÉRAILS DE LONDRES

et les indiscrétions des jeunes personnes du beau sexe que l’on regarde chastes et vertueuses, et qui néanmoins sont coupables de pareils défauts, qui certainement, dans un sens au moins moral, les mettent au niveau, pour ne pas dire au-dessous de la prostitution commune.

Le lecteur supposa peut-être que nous voulons faire une apologie morale des bijoux indiscrets que l’on trouve dans les principaux magasins aux alentours de St-James. Nous pouvons cependant assurer que c’est en quelque sorte à ces genres de publications que l’on doit attribuer les fatales conséquences de l’éducation des écoles femelles qui produisent, dans ce sexe, autant de conséquences dangereuses que la masturbation dans les écoles des hommes. On peut en citer différents exemples parmi le grand nombre de jeunes personnes du haut rang ; et c’est à cette cause que l’on peut attribuer le manque d’héritiers aux premières successions de l’Angleterre. Plusieurs auteurs véridiques nous parlent des fatals effets de ces pratiques qui, par l’exercice violent de la masturbation et d’après les exemples qu’ils en publient, ont énervés leur corps au point de rendre leur sexe douteux, et même de les priver à jamais de suites agréables qui résultent des caresses d’un homme.

Néanmoins le lecteur peut fort bien douter de l’autorité de ces écrivains, et croire que les bijoux