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LES SÉRAILS DE LONDRES

radicale, n’ont été, au scandale de la médecine, que littéralement blanchies. Ainsi donc, bien loin d’avoir été guéries parfaitement, le virus a toujours agi si puissamment sur elles, qu’après avoir fait circuler la maladie parmi leurs amis et leurs connoissances, elles sont devenues à la longue le martyre de l’infection.

Nous ne pouvons pas nous empêcher de répéter qu’il n’y a point parmi le nombre des maux sortis de la boëte de Pandore, de peste si grande à la société que les charlatans ignorants, prétendus chirurgiens et les médecins sans expérience qui s’intitulent ainsi. Si nous avions occasion de donner des preuves légales sur ce sujet, nous en appellerions seulement au procès de Miss Butterfield touchant l’empoisonnement supposé de Monsieur Scawen, c’est un champ d’observations et d’informations importantes et utiles ; mais nous sommes réellement si malade de ce sujet que nous allons terminer ce Chapitre.