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Page:Les Stances érotiques, morales et religieuses de Bhartrihari, 1875.djvu/37

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L’AMOUR.

violence, il met leur corps en chair de poule, il arrive petit à petit à les faire trembler dans ses embrassements et fouette incessamment leurs lèvres qui grelottent en laissant échapper des murmures.

51.

Les objets des sens qui forment le but des vains efforts des hommes, manquent de réalité ; soit. On peut même les mépriser et dire qu’en eux résident tous les vices. Cependant, quelle n’en est pas la puissance pour qu’ils brillent d’un éclat si grand, si difficile à exprimer, dans le cœur même de ceux dont toute la pensée est dirigée vers la vérité (16) ?

52.

Que vous soyez précepteurs d’élèves dont la pensée est dirigée vers l’objet du Véda et que nous soyons disciples de poëtes aux discours élégants, il n’en est pas moins vrai que sur terre la vertu suprême est de rendre service à autrui et qu’il n’est de charmant dans ce bas monde que les belles aux yeux de lotus.

53.

À quoi bon de longs discours dépourvus d’application ? Les hommes ont à