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BHARTRIHARI.

qui coupent la liane merveilleuse du discernement.

90.

Les courtisanes sont les feux du dieu de l’amour, elles l’alimentent avec leur beauté, et les libertins viennent y sacrifier jeunesse et richesse.

91.

Est-il un homme de bonne famille qui voudrait embrasser les lèvres, quelque charmantes qu’elles soient, d’une courtisane, jouet immonde des espions, des soldats, des voleurs, des esclaves, des comédiens et des débauchés ?

92.

Heureux ceux dont le cœur ne se pervertit pas à la vue de la beauté des femmes aux yeux vifs et allongés, aux seins que la sève de la jeunesse a remplis, arrondis et gonflés, aux trois sillons pareils à des lianes qui serpentent sur leur ventre grêle !

93.

À quoi bon, jeune fille, ces œillades amoureuses, ces jeux de regard avec les paupières à demi closes ? Cesse, cesse tes