gents tombent parfois dans la pauvreté, je me dis : « Hélas ! que le destin est puissant ! »
88.
Si le créateur fait de l’homme la mine de toutes les vertus, la perle destinée à l’ornement de la terre, et qu’il le brise au même instant, c’est, hélas ! une folie de sa part.
89.
Est-ce la faute du printemps, si la tige du karîra (23) n’a pas de feuilles ? Est-ce la faute du soleil, si le hibou ne voit pas pendant le jour ? Est-ce la faute du nuage, si la pluie ne tombe pas dans le bec du châtaka (24) ? Il n’est au pouvoir de personne d’effacer les lignes que le créateur a tracées dès le principe sur notre front.
90.
Le destin, ce maître suprême, veille à l’exécution des décrets qu’il a rendus à l’égard de chacun en ce monde et le protecteur le plus puissant ne peut à cet égard exercer la moindre influence. Un nuage qui remplirait toute l’atmosphère aurait beau se résoudre chaque jour en pluie,