Page:Les Stances érotiques, morales et religieuses de Bhartrihari, 1875.djvu/9

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PRÉFACE.


L’importance, au point de vue de la science du langage, de la philosophie et même de l’histoire à l’état inorganique, des monuments de la littérature indienne, surtout de ceux qui remontent à l’époque védique, n’est plus aujourd’hui révoquée en doute par personne ; mais s’ils marchent incontestablement de pair sur ce terrain avec ce que l’antiquité classique nous a légué de plus précieux, il serait téméraire de risquer la même affirmation relativement à leur valeur littéraire. Il est non moins certain, qu’à cet égard, les meilleurs ouvrages sanscrits ne sauraient être comparés aux chefs d’œuvre de la Grèce et de Rome. Non-seulement le caractère spécial de la civilisation de l’Inde s’est opposé à l’éclosion de l’éloquence en