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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/103

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La sermonner : aimez bien votre maître,
C’est à lui seul que vous joint l’éternel,
Par un saint nœud, par un nœud solemnel,
Un nœud divin, le plus grand nœud du monde.
Elle en pâlit ; encor plus son amant.
Mais en sortant, lui dit tout bas la blonde :
Consoles-toi, ce n’est qu’un nœud coulant.



Un gros manant, maltraitoit fort sa femme,
Après soupé la pauvrette ayant peur
Qu’il n’achevât de lui chanter sa gamme,
Courut d’abord au pacificateur
Et se coucha. L’homme d’humeur sournoise,
Restoit assis sur un banc près du feu,
Tout en chemise, et d’apaiser la noise
Par un baiser, s’embarassoit fort peu.
Survint un chat, qui, comme une furie,
S’alloit jetter sur un met délicat.
L’épouse au guet, par charité, s’écrie :
Batteur de femme ! ah ! prens donc garde au chat.



La femme d’un cavalier
Vivandier,
Par les hussards pillée et sa charrette prise,