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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/104

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Revenoit au camp en chemise.
Comment, morbleu, dit le mari !
Tu n’a donc rien sauvé ? nous voilà sans ressource,
Si fait, dit-elle, mon ami,
J’ai sauvé la tasse et la bourse.
A ce discours le mari radouci :
La bourse ? où l’as-tu donc cachée ?
Où vous savez, dit-elle, la voici.
Et pourquoi reprit-il, t’es tu pas avisée
D’y fourrer les chevaux et la charrette aussi.



Mon cher frère, disoit Julie,
Si tu quittois le jeu que je serois ravie !
Ne le pourras-tu point abandonner un jour ?
Oui, ma sœur, j’en perdrai l’envie
Quand tu ne feras plus l’amour.
Vas, méchant ! tu joueras toute la vie.