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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/50

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Il étoit une fois un jeune prince grec,
Un ange pour l’esprit, pour la figure un singe ;
Il aimoit une belle, et la belle tout sec,
Lui refusoit de voir le dessous de son linge.
Le prince désolé se jette en bas d’un pont ;
Il y trouve une fée assise dessous l’arche,
Qui lui dit, en riant sur la rivière : marche,
Il en est au bordel qui te consoleront.



Au lit de mort, une vieille à confesse,
Qui cinquante ans sous l’homme travailla,
Au confesseur exigeroit sans cesse
Les doux plaisirs dont amour la combla.
Finissons, ne parlez plus de cela,
Songez à dieu : je le voudrois, dit-elle,
Mais j’ai toujours un bougre de vit là,
Même en mourant, qui me fout la cervelle.



Un jour, à certaine commère,
Alix, en montrant sa maison,
Disoit : vous le voyez, ma chère ;
Tout seroit de bonne façon,
Sans l’escalier, que le maçon
A fait trop roide, dont j’enrage.
N’êtes-vous pas de mon avis ?
Oui, dit l’autre : et c’est grand dommage
Que ce maçon n’ait fait les vits.