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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/58

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Les pauvres gens ! dieu veuille avoir leur ame,
Répond l’aveugle, et les mettre in pace.



En plein chapitre, un moine à son retour,
Rendoit compte des frais de son voyage,
Tant pour le coche, tant pour le séjour,
Tant pour le vin, et tant pour autre usage ;
Puis, quand ce vint, aux frais du cultage,
Le papelard mit cent livres tournois.
Lors le prieur lui dit : père François ?
C’est trop payé : trop payé, dit le drôle,
Je l’ai tant fait, morbleu ! que chaque fois,
Ne coûte pas au couvent une obole.



A deux genoux, une gente pucelle,
Se confessoit auprès d’un cordelier,
Et lui montroit par dessous sa dentelle,
L’échantillon d’un téton régulier :
Lors de la chair, le démon familier,
Se fit sentir : sur quoi, l’homme d’église,
Lui mit en main, son joyeux aiguillon.
Oh ! qu’est-ce ceci ? dit la fille surprise !
Prenez, prenez, reprit le pénaillon,
C’est le cordon de saint François d’Assise.