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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/60

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Messieurs, dit-il, à la troupe bourrue,
Elle est ma femme : on va le voir. Eh bien !
Puisqu’ainsi va, fais-lui donc un chrétien.
Bastien, mon fils, dit la dame Babiche,
Ne mets qu’auprès : pas si sot, dit Bastien,
Ils me tueront, ventre-bleu, si je triche.



Maître Martin, ayant chez soi,
La fine fleur de haute pruderie ;
Venez, dit-il, mesdames, suivez-moi,
Voyez donner l’avoine, je vous prie,
A mes mulets : On va dans l’écurie.
Et qui voit-on ? vingt gaillards arborant,
De priapus l’étendard conquérant.
Ma chère, dit l’une des héroïnes,
A sa compagne attentive au plus grand,
Allons nous-en, car on nous fait des mines.



Une nonain, par un moine requise,
Du jeu d’amour, lui dit : père Cordon,
Je voudrois bien d’abord, peur de surprise,
Par la chatière aulner votre bourdon.
Venez ce soir, pendant notre oraison :
L’autre n’étant sûr de son allumelle,
Le soir venu, fait à la jouvencelle,
Au lieu de lui tâter son compagnon ;