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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/64

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Grand vent souffloit, dont sa blanche chemise,
De voltiger, fit fort bien son devoir,
Tant que, chacun, sans lunette put voir,
A découvert sa gentille chapelle.
Lors, un dévot pour cacher à la belle,
Ce que savez, mit son chapeau dessus :
Chapeau à moi ! tirez, tirez, dit-elle,
C’est bien assez d’une main tout au plus.



Auprès d’un vieil époux, au lever de l’aurore,
La jeune Iris, apperçut un moineau.
Caresser sa moitié sur le bord d’un ruisseau,
Et pour recommencer encore,
Voler au sommet d’un berceau.
Pour voir le tendre amour de ce couple fidèle,
Iris, en soupirant, éveille son époux :
Mais au lieu d’écouter les desirs de la belle,
Laissez-là, vos moineaux, lui dit-il, en courroux,
Aimerez-vous toujours la bagatelle.