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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/63

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Un bègue, vouloit d’une dame,
Les bannes graces acquérir,
Et lui procurer l’ardente flamme,
Dont l’amour le faisoit mourir.
Etant au bout de sa harangue,
Ne pouvant plus mouvoir sa langue,
Il eut recours à son outil :
Puis le montrant et des yeux et du geste,
Madame, excusez moi, dit-il,
Le porteur vous dira le reste.



Le grand Colin, conduisit une nuit,
Devers sa chambre une garce dodue.
Quand tout-à-coup, son père oyant du bruit,
Accourt : Colin se sauve dans la rue.
Donc le barbon sur le tendron se rue
Tant, qu’il en prend plus que sa bonne part.
Le lendemain le suranné paillard
Tança son fils, et lui fit laide chère :
Le train, dit-il, que tu mènes, pendard,
Fera bientôt mourir ton pauvre père.



Une fille, accorte et bien apprise,
En pleine rue, un jour se laissa choir.