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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/89

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prêt à expirer sur les lèvres, la démarche incertaine et chancelante, le buste courbé, les épaules hautes et la tête baissée, enfin, avec tous les symptômes de la débauche et de l’incontinence, de la lubricité et des maladies qui en résultent.

C’est sous ces masques hideux, que chaque jour, appelés par leur état, ils vont dans le sanctuaire de la divinité porter indolemment les restes dégoûtans d’un corps cacochyme et plein de défectuosités.

On les voit dans des jours de solemnité, traîner, sous le cilice de la religion, les vestiges languissans de leur machine épuisée ; ils font ainsi le tour d’une vaste église, entre les femmes qui alimentent leur débauche, et qui ne se rendent dans un lieu destiné à sanctifier l’éternel que