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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/92

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quelques cures clandestines, et va sur les brisées d’un époux complaisant.

Quelques-uns d’entre eux ont des petits jardins, des boudoirs élégans, hors l’enceinte de la ville, et dans lesquels se rendent mystérieusement, sur le déclin du jour, de jolies grisettes, qui viennent leur confier le soin de leur réputation, et leur offrir les prémices de la virginité. Il faut convenir que ce sont de paillards bien heureux !

En sortant des bras d’une jolie femme, ils volent incontinent chez eux, se font préparer, par des valets soumis, un repas splendide, où l’abondance des viandes les plus succulentes, égale celle des vins les plus exquis. Ils mangent alors avec la voracité d’un homme qui a besoin d’alimenter des forces épuisées : ils font une digestion laborieuse et com-