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Page:Les Veillées du couvent, ou le Noviciat d’amour, 5793 (1793).djvu/73

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du Couvent.

inépuisable et toujours infatigable, ainsi-soit il : mais revenons à nos moutons.

Ingénieuses à se procurer du plaisir, Agnès et Louise ont découvert ce point chatouilleux que la Polignac a si long, ce qui ne l’est guères encore chez nos enfans et qui, sans cela pourroit suppléer, si nous en croyons la tendre Sapho, à ce qu’elles cherchent, ce qu’elles desirent et ce qu’elles ignorent, je veux dire qu’elles ont découvert le clitoris, et joyeuses de cette trouvaille, elles se croisent, se frottent, s’électrisent et se chatouillent amoureusement, jusqu’à ce que la plus douce pamoison vienne fermer leurs yeux, et fondre leur existence dans des torrens de feu et de délices. Elles languissent de Volupté ; le phlogistique, le fluide générateur perce, pour la première fois, les obstacles qui arrêtaient son émanation, et, si nous devons en croire les rigoristes en fait d’honneur de filles, annonce la perte de leur Virginité. Mais ne soyons pas si exigeans ; quant à moi, je les crois encore pucelles et je les prendrais bien pour telles. Mais elles ont deviné que leur conque est faite pour être remplie par un tube de