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Page:Les anciens couvents de Lyon.pdf/436

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LES LAZARISTES

leur propre perfection, de s’employer au salut des pauvres gens de la campagne, et de s’appliquer à procurer l’avancement spirituel des personnes ecclésiastiques. La règle a ceci de particulier : outre les trois vœux ordinaires, on fait celui de stabilité, on fait une heure d’oraison mentale le matin, et trois examens de conscience chaque jour. Le général de la congrégation est perpétuel, et le costume des missionnaires est celui des ecclésiastiques, avec cette différence qu’au lieu du rabat ils portent un collet de toile blanche.

lazariste

La jeune congrégation montrait tant de zèle et faisait un si grand bien qu’on témoigna un peu partout le désir de posséder ces ouvriers populaires de l’Évangile, et qu’on fit ce que l’on put pour favoriser leur établissement. À Lyon, le 30 août 1668, messire Pierre Chomel, prêtre, et auparavant conseiller au parlement de Paris, donna une somme considérable (36.000 fr.) pour commencer l’établissement des prêtres de la congrégation de la Mission en notre ville ; il laissait au général, dans son acte de donation, le soin de déterminer le nombre de prêtres qui conviendrait. L’archevêque de Lyon confirma cet établissement le 14 novembre 1668 ; six jours plus tard, le 20 novembre, le prévôt des marchands donnait son consentement, et le roi lui octroyait des lettres patentes en février 1669.

Avant d’aller plus loin, il faut noter un intéressant détail, la fusion de la communauté de Saint-Michel avec les Lazaristes.