saint Épipoix. Elle était devenue dans la suite la chapelle d’une recluserie.
Un peu plus loin était la chapelle du Prieuré de Saint-Martin de la Chana, fondé au quatorzième siècle par Jean IV, archevêque de Lyon. On y faisait des instructions aux enfants, et l’on y distribuait tous les dimanches aux pauvres une partie des 14.500 miches de pain hebdomadaires de l’Aumône générale.
Il y eut aussi vers la colline du Greillon un hôpital qui dépendait du chapitre de Saint-Paul, mais une bulle d’Alexandre VI le supprima en 1492. Enfin, après les deux couvents de l’Observance et de Sainte-Élisabeth, s’étendait le faubourg de Vaise, séparé de la ville par une porte, où on lisait cette devise des Ligueurs lyonnais, signature de toute une époque : Un Dieu, un roy, une foy, une loy.
SOURCES :
Le P. Hélyot : Histoire des ordres monastiques.
Les Almanachs de Lyon.
Les Cordeliers de l’Observance, par l’abbé Pavy.
Archives municipales.