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LES GRANDS AUGUSTINS

des prétentions sur Milan et sur Naples ; après des fortunes diverses, Louis XII se trouva un jour allié à Jules II contre Venise, la seule amie qui nous restât en Italie. Après avoir arraché aux Vénitiens certains avantages, Jules II se retira de l’alliance ; de là l’irritation

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de Louis XII, qui transporta à Lyon, malgré les remontrances du clergé et du consulat, l’assemblée des prélats convoquée à Milan. Les officiers du roi jugèrent que le couvent des Augustins était le lieu le plus convenable pour cette réunion. La ville fit tapisser et parqueter à ses frais le réfectoire des religieux ; on fit, en outre, ouvrir une grande porte sur les fossés de la Lanterne pour procurer