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Page:Les confédérés vérolés suivis de La calotte renversée, Les enfants de sodome et Les fredaines lubriques de J.-F. Maury, 1873.djvu/19

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vérolés

Nationale, ne sont pas exemptes des vices que vous nous reprochez ; il en est plus d’une qui ont la vérole ; c’est pourquoi la partie des aristocrates qui les foutaient, se sont retirés d’avec elles et se sont jetés dans le vice opposé à la nature ; c’est-à-dire dans l’enculage, vice infâme et qui joint aux usurpations des femmes bourgeoises de Paris, nous plonge de plus en plus dans la misère[1].

Toutes les femmes des électeurs de Paris ne s’épargnent pas non plus. Depuis la dame Bailly, jusqu’à celle du dernier commis des bureaux de l’hôtel-de-ville, foutent et donnent la vérole. Celles des officiers de district ne sont pas plus délicates ; leurs maris, que la révolution a mis en place, pour se procurer de l’argent, et pour entretenir leur costume militaire, jouent divers stratagèmes. Les soldats du district de Saint-Roch, montent la garde au Palais-Royal. Le commandant de cette maison, où nous trouvions jadis des hommes qui nous payaient bien, le sieur Le Brun, afin que les femmes de ses soldats et la sienne, puissent entretenir leur luxe et trouver des chalands, nous

  1. L’Assemblée Nationale, en privant le clergé de ses biens, a ôté aux putains la meilleure ressource qu’elles avaient pour vivre. Les ecclésiastiques ne fréquentent plus le bordel, faute de moyens ; ils sont réduits à la triste nécessité de s’enculer.