Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/104

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Faut s’dir’ que j’ai du guignon,
J’croirais, quand j’te gamaguche,
Que j’farfouille une merluche
Mariné’ dans un vieux con.
Mais comm’ ça n’m’amuse guère
De te fomberder l’gingin
J’vas manœuvrer sur l’arrière,
Mais n’vas pas m’lâcher un grain.
Je tripote,
Je bahote
Près de la cambuse aux crottes ;
Je fricote,
J’gabahote
Dans l’estaminet
Du pet.

Comm’ je me méfie au lof
Et qu’j’ai d’l’imaginative,
Je m’laisse aller en dérive
Jusqu’à la pompe du dof ;
Puis sentant l’bouillon monter,
Et voulant fair’ vit qui dure,
Je me retrouve en posture
Une chandelle où vous savez.
Ça m’trifouille,
Ça m’gargouille,
Ça fait gonfler mon andouille ;
J’sens ma faite
Qui s’apprête
À fair hors
De son bout’ hors.


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