Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/105

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Voulant repincer le vent,
Craignant qu’ma bibit’ ne bave,
J’sens la chandell’ qui s’engrave
Dans l’fin fond d’mon fondement.
J’fourr’ mon doigt dans la bobèche
Au risque de m’crever la mer,
Mais en repinçant la mèche,
V’là qu’mon cul prend l’mal de mer ;
V’là qu’ça coule,
Ça dégoule
D’là merde, du suif en boule,
Et mon moule
Un vrai renard
Du fignard.

Après c’fatal accident,
Voulant r’courir un’ bordée,
Je trouv’ ma verge affalée
Sur un bas-fond d’excrément.
C’qui montre que l’infidèle
Sut prouver par A plus Q
Qu’pour fair’ déraper not’ moelle
Faut s’mettre une’ chandelle’ dans l’cul.
Demoiselles
Et pucelles,
Au lieu d’brûler vos chandelles
Aux madones,
Au matrones,
Foutez-en l’bout
Dans le trou.


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