Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/108

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J’ai bien d’là chance tout de même.
T’as du beau linge… es-tu marié ?…
T’ es bel homme ! t’as des yeux que j’aime…
Avoue-moi qu’t’est-un épicier ?…
T’es p’t’être un député d’là chambre…
Jouis-tu, cochon ? Ah ! le beau membre !
Chut !… un’ patrouille… etc.

(Elle revient encore :)

Non… C’est des boueux d’ma connaissance…
Mais… par ous donc qu’il est passé,
Que j’ y finiss’ sa jouissance ?…

(À un passant :)

C’est-y vous, m’sieu, qu’j’ai commencé ?…
C’est pas lui… Quien ! c’est drôl’ tout d’même…
Faut croir’ qu’y s’ra fini soi-même…
Ah ! j’suis volée pour ce coup-là !…
Faut pas d’crédit dans c’métier-là.


Henry Monnier.