Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/202

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Si de ce grand travail vous vous sentez la force,
En ce cas, de vous guider, il faut que je m’efforce :

Une brune, une blonde — il faut les deux couleurs —
Sont les sujets voulus pour calmer vos ardeurs ;
Côte à côte placez les femmes sur la couche ;
Contemplez un instant. Que ce spectacle touche !
Caressez leur con, les cuisses et les seins.
Comparez leurs appas, si doux à vos desseins.
Ceci fait, entrez bien dans le chat d’une d’elles ;
Sortez, rentrez, dix fois… vif comme l’hirondelle.
Changez-moi de vagin. Pendant que vous foutez,
L’une des femmes doit, celle que vous quittez —
Vous chatouiller la couille et la pine et les fesses ;
Cela vous plongera dans de douces ivresses.
Le coup fini dans l’une, en se faisant sucer,
Pour bien contenter l’autre, on peut recommencer.
Reposez-vous un peu. Bientôt le pelotage
De la bouche et des doigts vous rendra le courage.
Du premier des deux cas, je n’en parlerai pas,
Lecteur, je le devine, on n’en fait nul cas.
N’écoutez pas les gens qui s’en viendront vous dire
Ce sont fouteurs naïfs, des cochons la gent pire,
Qu’ils ne sont bien, vraiment, et sur tous points heureux,
Qu’en baisant femme chaude et qui jouit plus qu’eux.
Pour moi, la femme froide est, c’est incontestable,
La plus propre à l’amour et la plus désirable.
L’homme seul fut créé pour le rôle agressif ;
Donc celui de la femme est tout à fait passif,
À moins qu’à vous sucer, branler, elle travaille,
Tous ses déhanchements ne donnent rien qui vaille,


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