Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/226

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Environ de quinze ans, plus belle que le jour
Teintée de lys et de rose, ouvrage de l’amour.
Chaque père, voyant cette poulette
Sent son vit tout près de rompre sa gourmette
Le président fait signe au père Lenfourneur
De commencer l’épreuve, de grimper sur la sœur.
Sitôt dit, sitôt fait, dessus une couchette
Mise en ces lieux exprès, mon frocard vous la jette.
Il se trousse et se met en devoir d’obtenir
Des plaisirs que l’amour ne saurait définir.
Le père triomphait, achevait sa victoire
Et retirait du con son vit couvert de gloire.
Sitôt il le renfonce, et pour braver cet exploit
De l’aveu du tendron, il décharge six fois !
Six fois, sans déconner ! ! Et puis, levant sa cotte
Il fait voir au grand jour la plus brillante mothe,
La cuisse la plus blanche et le plus beau connain
Qui se trouvât jamais sous jupe de nonnain
Le vit du moine, alors montrant sa rouge tête
S’échappe furieux de sa sainte braguette ;
Écumant de luxure, il remonte à l’instant.
Jean-Foutant, cette fois, entre plus aisément.
Ce petit con, quoique con d’une poupée
Au moine vigoureux laisse une libre entrée.
Dans ce fécond passant sans plainte et sans douleur
Cet efroqué Jean-Foutre a redoublé d’ardeur.
Tout est si bien qu’enfin ne pouvant passer outre
Il lui laisse le con tout barbouillé de foutre.
Le Père Lenfourneur, illustre candidat
Ainsi fut approuvé par le Généralat.
Le Père Brisemothe, à son tour sur la scène
Entre et dit qu’il foutra dix coups d’une haleine


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