Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/227

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Il essuie le con de cette jeune sœur
Et, dans trois coups de cul, lui cause une douleur
Qui fait jeter des pleurs à la pauvre innocente.
Le moine, sans pitié dans son ardeur brûlante
La serre dans ses bras, saisi d’un saint transport,
Sentant son vit serré comme dans un ressort
Change en tendres soupirs les pleurs de sa conquête
Et régale le con d’une si belle fête
Que le cul de la nonne enfanta de fureur.
Le paillard lance au fond sa bénigne liqueur
Et suivant sans repos l’amoureux exercice
Douze coups tous portants, son vit lui fut propice.
Le douzième fini, on crut que cette fois
Le moine arrêterait là le cours de ses exploits.
On allait opiner quand ce nouvel hercule
S’adonise deux fois, et deux fois déchargeant
Il retire deux fois du cul son vit bandant.
Jusque-là Brisemothe avait eu l’avantage
Et le Chapître allait lui donner son suffrage.
— « Le mien n’est pas pour lui, répond Père Frappard
Qui sur lui remporta une pleine victoire.
« — Mais pour foutre je veux bien lui donner la poire
« Et vais vous le montrer sur ce jeune garçon. »
Il dit et sur-le-champ le déculottant, le Père
Aux yeux de ces paillards présente un beau derrière
Il pousse vivement son vit sans le mouiller
Sans effort, sans peine encule l’écolier
Chacun frappe des mains à un si beau spectacle
Et l’on tient que le coup approche du miracle
Quand ce borgne, charmé de l’applaudissement
Leur dit : « Sans déculer, je fouterai tout en main. »


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