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pour eux seuls ces chefs-d’œuvre, et nous avons pu récolter les diverses pièces qui forment le tout de l’ouvrage que nous présentons aujourd’hui sous le titre de :

LES FILLES DE LOTH

Si LES TROIS ORFÈVRES À LA SAINT ÉLOI contenaient des morceaux connus de tous, presque tous les feuillets de notre nouveau recueil en recèlent de moins connus, mais tout aussi célèbres et dont le naufrage dans l’oubli eût été, cette fois, irréparable.

Abandonnant toute fausse modestie et reconnaissant nous-mêmes notre effort, nous sommes persuadés d’avoir rempli le désir cher à tous nos amis et de leur donner, en ces pages, la suite, qu’ils attendaient si impatiemment, aux deux tomes des TROIS ORFÈVRES À LA SAINT ÉLOI.

À la lecture de notre ouvrage, leurs cœurs bondiront, leurs yeux se mouilleront, comme en un rêve, ils reverront leur jeunesse, leur vie du Quartier : la Source, le d’Harcourt, le Panthéon, Bullier et, leurs mains se joignant comme pour une prière, leurs lèvres murmureront : « Merci, Vidame, merci !… »

Là, se borne notre ambition !

Vidame de Bozegy.

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