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7 décembre, le 1er bataillon se rend à pied au camp 18 ; le lendemain le reste du régiment est amené en camions-autos au camp 19.

Dans la nuit du 9 au 10, le 54e relève le 67e ; en raison de la pluie et de la boue, la relève est très pénible. Le 2e bataillon du 540 relève le 1er bataillon du 67e dans la partie nord du sous-secteur de Bouchavesnes : poste de commandement à l’église, 7e et 6e compagnies en première ligne, de la route Bouchavesnes-Moislains au boyau Rapin, la 5e compagnie en réserve dans les ruines de la partie est de Bouchavesnes.

Le 3e bataillon du 54e relève le 2e bataillon du 67e du boyau Rapin jusqu’à 200 mètres au nord de la route Bouchavesnes-Allaines.

Les 9e et 10e compagnies sont en première ligne.

La nuit suivante, le 1er bataillon du 54e relève le 3e bataillon du 67e, sur les talus nord-est du poste de commandement Violette, avec la première compagnie et la première compagnie de mitrailleuses, et un bataillon du 106e au bois des Riez et à la tranchée de Celle avec les 2e et 3e compagnies. Il est en réserve de division.

L’artillerie ennemie n’est pas très active ; mais la relève à notre gauche du 171e régiment d’infanterie par les Écossais (Argyll and Sutherland Highlanders) nous vaut deux bombardements sérieux… de la part de nos nouveaux voisins, sans pertes, par miracle.

Le séjour est pénible, la circulation est impossible dans les boyaux à demi comblés. Hors des boyaux on attire les obus. On patauge dans la boue et les nombreux trous d’obus protègent heureusement contre l’artillerie. C’est surtout la lutte contre la boue et les éboulements.

Enfin, dans la nuit, du 15 au 16 décembre, la relève du 54e par