vif bombardement une incursion dans les lignes allemandes ; des abris qu’il fouille et qui sont vides d’occupants, il ne rapporte que du matériel.
Le 3e bataillon passant le centre de résistance des Ravines à une autre unité, le 54e a désormais deux bataillons en ligne (centre de résistance des Colins et centre de résistance de Croix-Charpentier) et un bataillon à Raon-l’Étape. Les relèves se font tous les sept jours.
Les 16 et 17 décembre, le régiment, abandonnant à regret son secteur, est relevé par le 17e régiment d’infanterie et transporté en camions-autos dans la région sud de Rambervillers. Il cantonne a Grandvillers et Frémifontaine (2e bataillon).
La 12e division, retirée du front, fait mouvement par étapes vers Remiremont, Luxeuil, la région de Belfort et Montbéliard. D’abord au repos et à l’instruction, elle est ensuite occupée à des travaux de défense à la frontière suisse.
Le déplacement s’effectue par un froid des plus vifs. L’étape Remiremont, Val d’Ajol est très difficile par suite du verglas, qui rend périlleuse la traversée de cette partie des Vosges. À partir de Raddon, une épaisse couche de neige couvre le sol. La traversée de Belfort, au cours de laquelle le régiment défile devant le monument des Trois Sièges, s’effectue par 25° au-dessous de zéro.
Au cours de ces étapes, les cantonnements occupés sont les suivants :
- ↑ Voir carte générale à la fin du volume et croquis p. 92.