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Page:Les régiments d'infanterie de Compiègne.djvu/132

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C’est dans ces derniers cantonnements tout proches de Belfort que commence pour le régiment l’année 1918. Le séjour s’y passe calmement ; par suite du grand froid on travaille peu.

Le 7 janvier, le régiment fait mouvement : le 1er bataillon cantonne à Méziré, le 2e à Bourogne, le 3e à Méroux.

Le 8, le 1er bataillon restant à Méziré, l’état-major cantonne à Delle avec la 7e compagnie et la 2e compagnie de mitrailleuses ; les 9e et 5e compagnies sont à Florimont, la 6e et l’état-major du 2e bataillon à Thiancourt, la 10e compagnie et l’état-major du 3e bataillon à Faverois et Courtelevant, la 11e et la 3e compagnie de mitrailleuses, à Courcelles, à proximité de la frontière suisse. Le froid reste vif ; à partir du 11, c’est le dégel. Le 15, après un séjour d’une semaine dans ces cantonnements, le 54e est appelé à effectuer des travaux de défense en deuxième ligne et le long de la frontière suisse. L’état-major du 2e bataillon, la 6e compagnie (lieutenant Renard) et la section de discipline de la division (lieutenant Burillon) vont cantonner à Hindlingen (Alsace) pour y travailler à la deuxième position.

Le 26 janvier, le 1er bataillon relève le 3e dans ses cantonnements et son secteur de travaux : 1re compagnie à Floririmont, 2e et 1re compagnie de mitrailleuses à Faverois, 3e à Courcelles. Le 3e bataillon