ennemie est retirée du front et transportée par voie ferrée en Lorraine.
Le 54e est relevé dans la nuit du 7 au 8 avril par des zouaves de la 45e division d’infanterie et va cantonner à Le Saulchoy-Gallet (état-major et 2e bataillon), Paillard (1er bataillon) et Breteuil (3e).
Le 9 avril, le 1er bataillon rejoint l’état-major et le 2e bataillon à le Gallet.
Le 11 avril, le régiment cantonne à Bucamp et Wavignies. Il s’embarque en chemin de fer le 12 à la gare de Saint-Just-en-Chaussée, non sans y recevoir quelques obus qui ne font heureusement pas de victimes.
À la suite des combats de Picardie, le régiment est l’objet de la citation suivante à l’ordre du corps d’armée.
Le 54e débarque le 13 avril 1918 à Thaon-les-Vosges, près d’Épinal. Il va cantonner à Padoux (état-major et 3e bataillon), Bult, et Vomécourt (1er bataillon), Destord (2e bataillon) et Pierrepont sur l’Arentèle (2e compagnie de mitrailleuses).
À Partir du 19 avril, la 12e division occupe un secteur dont le poste de commandement est à Saint-Clément.
Le régiment se porte en ligne, où il va relever le 168e régiment d’infanterie, en cantonnant : le 3e bataillon, le 20 avril, à Domptail, le 21 à Domjevin, en réserve de sous-secteur.
Le reste du régiment cantonne le 21 à Fontenoy-la-Joute.
- ↑ Voir carte n° 10, p. 98.