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Le 22 avril, la relève a lieu et le 54e est réparti ainsi :

Poste de commandement à Domjevin, 1er  bataillon en première ligne à l’est de Blémerey, 3e bataillon à sa gauche, au nord-est de Reillon, 2e bataillon réserve de sous-secteur à Domjevin.

Le secteur est calme, le régiment va y passer trois mois agréables. Néanmoins, quelques jours après son arrivée, le 3 mai, le 3e bataillon (commandant Gay), effectue dans les lignes ennemies une reconnaissance préparée par l’artillerie. Le succès en est payé par 8 tués et 16 blessés. Pour ce coup de main, le 2e bataillon avait remplacé le 3e en ligne. Le 5 mai, le 2e bataillon occupe le secteur de Frémenil.

Le 9 mai, le 1er  bataillon, relevé par un bataillon du 350e régiment d’infanterie, va occuper le centre de résistance des Chasseurs au sud-est de Badonviller pour faire la liaison entre le secteur de Baccarat, tenu par les Américains et le secteur de Raon-l’Étape, à droite (centre de résistance de Croix-Charpentier tenu par le régiment en 1917).

Le 10 mai, le reste du régiment relevé par le 350e régiment d’infanterie occupe les positions de réserve du secteur de Saint-Clément : état-major à Chenevières, 2e bataillon à Mesnil-Flin, 3e bataillon à Laronxe.

Du 20 au 31 mai, le 2e bataillon remplace le 1er  dans le centre de résistance des Chasseurs.

Le 1er  juin, le régiment relève le 67e régiment d’infanterie dans le sous-secteur d’Ogéviller, sous-secteur de droite du secteur de Saint-Clément.

Le poste de commandement du sous-secteur est à Ogéviller.

Le 1er  bataillon est en ligne à gauche dans le centre de résistance de Saint-Martin, le 3e à droite dans le bois Banal, centre de résistance d’Herbéviller (poste de commandement du château de la Noye).

Le 2e bataillon, relevé par le 1er  bataillon du 165e régiment d’infanterie américain, arrive le 2 à Ogéviller ; il y est en réserve et peut être appelé à occuper la ligne 2 ou à contre-attaquer ; il fournit des travailleurs pour aménager la ligne 2, deux compagnies cantonnent à Ogéviller, une à Pettonville, la compagnie de mitrailleuses à Réclonville.

À partir de cette date les unités ne se relèvent qu’à l’intérieur du régiment, qui a toujours deux bataillons en ligne, un en réserve.