Le 20 juillet, après son débarquement, le régiment est allé cantonner à Bargny, et Ormoy-le-Davien (3e bataillon).
Le 21, il s’embarque en camions-autos et va bivouaquer aux lisières nord-ouest de la forêt de Villers-Cotterets, sur les positions de départ de notre offensive du 18.
Une partie de la journée du 22 se passe en forêt ; vers le soir, l’état-major du régiment et les 1er et 2e bataillons vont cantonner a Soucy où ils arrivent par la pluie, après avoir traversé un terrain qui porte les traces des combats récents. Le 3e bataillon, mis à la disposition du 20e Corps d’armée[2] (10e armée), bivouaque dans les ravins boisés de l’ouest de Vauxcastille.
Le 23 juillet, le régiment relève le 412e régiment d’infanterie sur ses positions de fin de combat au nord et à l’ouest de Tigny, sur la ligne générale : Râperie de Villemontoire, Parcy-Tigny ; le 3e bataillon (capitaine Biancardini) est en première ligne. Les deux autres bataillons, par la forêt, la ferme de Vertefeuille et la ferme de Beaurepaire se rendent dans l’après-midi : le 1er bataillon en réserve dans le ravin sud de la ferme de Beaurepaire, le 2e en soutien dans le ravin est de Vauxcastille. Le poste de commandement du régiment est à Vierzy, où le 2e bataillon va en entier dans l’après-midi du 24. Dans la soirée, la 2e compagnie de mitrailleuses est mise en batterie sur le plateau, réserve de feux à la disposition de l’infanterie divisionnaire.
Le 25 juillet, au jour, le 2e bataillon se place en réserve autour du poste de commandement du 3e bataillon (1 kilomètre à l’est de Vierzy, cote 132). Le soir, les 5e et 7e compagnies sont envoyées