Le 14 septembre, à 6 heures, attaque générale de la 10e armée, un violent feu de mitrailleuses empêche nos éléments de déboucher.
À 17 h. 45, une nouvelle attaque, montée avec chars d’assaut, est lancée et remporte un plein succès. Nos hommes se précipitent à la suite des chars et malgré une défense opiniâtre de l’ennemi, enlèvent l’objectif et font de nombreux prisonniers. Au cours de cette attaque, le 1er bataillon progresse de 1.200 mètres et s’organise sous le feu nourri des mitrailleuses dans les tranchées du bois du Tigre.
À 22 heures, il est relevé par le 23e régiment d’infanterie.
Ainsi s’achève, le 15 septembre, une période glorieuse et rude de l’histoire du régiment, à la suite de laquelle celui-ci est cité a l’ordre de la 10e armée :
Le 15 octobre, le 54e obtient la glorieuse et juste récompense qui suit :
Le régiment a ses effectifs très réduits, car depuis son arrivée dans l’Aisne, il a perdu 135 tués dont 6 officiers, 734 blessés (253 gazés) dont 23 officiers, 82 disparus et 112 évacués pour maladie, dont 12 officiers.
À partir du 15 septembre, le 54e retiré du front cantonne :
La période du 19 septembre au 4 octobre, est consacrée au repos et à l’instruction nécessaire pour reformer le régiment avec le renfort d’environ 500 hommes qu’il a reçu.