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XVIII. — DE L’ARMISTICE AU TRAITÉ DE PAIX
EN BELGIQUE

L’espoir un moment caressé par le régiment de défiler dans la capitale belge délivrée est déçu.

Après une revue passée le 13 novembre par le général de division (général Chabord) à Rydstraat, au cours de laquelle sont remises des Croix de la Légion d’honneur et des Médailles Militaires, le régiment reste sur les positions qu’il occupait le 11 novembre, à quelques kilomètres d’Audenarde.

Le 30 novembre l’état-major et la compagnie hors rang quittent Eyne pour cantonner à Nederswalm.

Le 1er bataillon les rejoint dans les écarts de ce village, le 1er décembre.

Le 10 décembre, le 54e, repartant vers l’arrière, cantonne à Waereghem (État-major et 3e bataillon), Zulte (1er bataillon) et Droogenboom (2e).

Du 11 au 16 décembre le cantonnement du régiment est à Iseghem et écarts. Le 17, il est à Roulers, le 18 à Zarren (état-major), Woumen (1er bataillon), Clerken (2e), Eessen (3e).

Le 19 décembre, le 54e rentre en territoire français et cantonne à Hondschoote (état-major et 1er bataillon), Les Moëres (2e), Leyseele (3e), où il séjournera une dizaine de jours.

Les 27 et 28 décembre, il embarque à Isenberghe à destination de l’Alsace reconquise, où il parviendra après un long voyage en chemin de fer par le Bourget et Noisy-le-Sec.

EN ALSACE

Les 30 et 31 décembre 1918, le 54e débarque à Brumath et cantonne à Batzendorf (état-major, 2e bataillon), Wintershausen (5e compagnie et 2e compagnie de mitrailleuses), Berstheim (1er bataillon) et Ohlungen (3e) où il se trouve encore le 1er janvier 1919.

1919 — Le 4 janvier, une étape conduit le régiment dans les cantonnements où il va séjourner près d’un mois : Niederbronn (état-major), Offwiller (1er bataillon), Engwiller, Mittesheim (2e. et Oberbronn (3e).