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à progresser à sa droite : deux sections de la 21e et une section de mitrailleuses sont chargées de couvrir le flanc du bataillon de ce côté.

Le 5e bataillon et la 2e C. M. occupent des tranchées de deuxième ligne au sud du Mort-Homme. La relève a été dure : les guides connaissent mal le chemin, le bataillon erre dans les Bois Bourrus jusqu’au petit jour et ne parvient au Mort-Homme qu’à midi, sans pertes, par miracle.

Du 12 au 30 avril une série d’opérations heureuses nous permet de consolider notre ligne, puis de reprendre une partie du terrain perdu.

Le 12 avril, la 17e compagnie est portée en soutien du 6e bataillon.

Le 14, le 6e bataillon, relevé dans la journée par le 287 R. I., s’installe sur la deuxième position, laissant en ligne la 23e compagnie et la 1re C. M. qui participent à une attaque faite par le 287e. La 23e rejoint son bataillon le 15 avril pendant que la 1re C. M. va occuper des emplacements de défense de deuxième ligne à l’ouest de Chattancourt.

Le 6e bataillon et la 1re C. M. vont bivouaquer au Bois le Bouchet dans la soirée du 16 avril ; le 5e bataillon et la 2e C. M. les rejoignent le lendemain. Le même jour, l’É.-M. du régiment va cantonner à Germonville. Aucun changement jusqu’au 21 avril où le Colonel commandant la 138e brigade prend le commandement du sous-secteur, à Chattancourt. Le lieutenant-colonel Forest rejoint le colonel Claudon auquel il est adjoint. Dans la soirée, le bataillon Roullet se porte en première ligne à l’ouest du Bois des Caurettes : trois compagnies ont chacune deux sections en première ligne, deux sections en soutien ; la dernière compagnie (17e) est en réserve au P. C. du sous-secteur. La 2e C. M. occupe les tranchées de soutien entre le Bois des Caurettes et le Mort-Homme.

23 avril. — La 17e compagnie va renforcer un bataillon du 154e qui, après avoir réussi une attaque, s’étend vers l’ouest. La 18e compagnie s’étend vers le Bois des Caurettes en mettant en ligne à la corne nord-ouest du bois ses deux sections de soutien.

24 avril. — À 19 heures une contre-attaque allemande sur le front du 5e bataillon est arrêtée ; la 18e compagnie se porte plus à l’est dans le Bois des Caurettes (abri de pièce de marine) ; la 19e