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est transporté dans la soirée à la sortie est du village. Le lendemain soir le lieutenant-colonel Forest est tué. Le commandant Roullet prend le commandement du sous-secteur, tout en restant à son P. C. au sud de Cumières.

Le 19 mai, très violent bombardement de Chattancourt et d’une partie de la première ligne.

Le 20 mai, le bombardement continue. Le P. C. du commandant Roullet à Cumières prend feu, ainsi qu’un dépôt de munitions voisin ; la plus grande partie des occupants, ensevelis sous les décombres, peuvent être dégagés et le P. C. est transféré au P. C. de la 2e C. M. au centre du village.

Une attaque allemande, d’une violence extrême, déclenchée sur le Mort-Homme, a échoué sous nos feux, mais les unités qui devaient relever le 254e sont en partie dirigées sur le Mort-Homme et la relève est différée pour le 5e bataillon. Le 6e bataillon, relevé par un bataillon du 306e, se rend le soir au bois le Bouchet avec la 1re C. M.

La journée du 21 mai se passe sans incidents et sans pertes. La 2e C. M. est relevée dans Cumières par une C. M. du 251e.

Le 22, la journée est à peu près calme dans Cumières ; les tranchées de première ligne et le village sont soumis à un bombardement intermittent qui paraît être un tir de réglage. Au 6e bataillon, dans la soirée, les 23e et 24e compagnies, sous les ordres du commandant Vayssière, reviennent en première ligne au Mort-Homme. Les 21e et 22e compagnies restent au Bois le Bouchet pour être employées à des travaux de nuit. La 2e C. M. va au repos à Ippécourt, où elle est rejointe par le lieutenant-colonel Théron nommé au commandement du régiment, l’É.-M. du régiment et la C. H. R.

Le 23 mai, à partir de 7 h. 30, l’artillerie ennemie bombarde