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néanmoins la 12e compagnie se maintient sur la cote 264 jusqu’à la nuit.

À 20 h. 30, le régiment passe en réserve et reçoit l’ordre de cantonner à Amblaincourt où il se reforme.

Le 7 septembre, le régiment ayant quitté Amblaincourt à 2 heures du matin passe la journée en réserve dans un ravin à 1.500 mètres à l’est de Rembercourt-aux-Pots.

Le 8, dès 4 heures, il reçoit l’ordre de se porter en avant : le 2e bataillon doit occuper la ligne station de Vaux-Marie-Fontaine des trois Évêques,

le 3e bataillon se placer en échelon à gauche en arrière, le 1er rester en réserve au sud-est de la cote 287.

Vers 6 h. 45, au signal d’Erize-la-Petite, pendant que les ordres sont donnés, un obus de gros calibre éclate à proximité de l’État-Major du régiment, tue le lieutenant-colonel Boissaud, le commandant Ricq et de nombreux agents de liaison. Le capitaine Comès, commandant le 2e Bataillon, est mortellement blessé. Le capitaine Gorges est blessé.

Les bataillons, aux emplacements assignés, sont soumis toute la journée à un bombardement d’une violence qu’ils n’ont pas encore connue.

Le 2e bataillon tire quelques coups de fusil sur l’ennemi qui occupe des tranchées à 700 mètres environ au nord. Bien qu’aucun