Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/126

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 49 —


dirai simplement ; „vous m’avez compris.... merci !”

— Oh ! madame, s’écria à son tour Marcel, vous êtes mille fois trop bonne, et combien je suis heureux de pouvoir vous dire, que, si j’ai charmé les invités de Madame la marquise, c’est à vous, et à vous seule qu’ils le doivent. Lorsque je vous ai senti à mes côtés, il me semblait qu’une Muse, incarnée en vous, m’inspirait, et me mettait aux doigts une puissance et une souplesse, que je ne me connaissais pas. Je me laissais aller à la dérive, bercé sur le flot de l’inspiration, que vous versiez en moi ; je ne voyais que vous, qui me grisiez de vos effluves. Et, tout en parlant, il saisit frénétiquement les deux mains de la dame, qu’il porta à ses lèvres, cherchant à lui saisir son mouchoir, dont il aspirait le parfum avec avidité.

— Comme je vous admire, et vous féli-

  Le Fétichisme
4