Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/169

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 92 —


Comme gravures, j’ai eu en mains les choses les plus rares, depuis une collection venant de Madame de Pompadour, jusqu’aux Nouveautés de Roy, de Caran d’Ache et de l’inimitable Chauvet, émule de Félicien Rops.

À cette dissertation, qui doit vous indiquer que je ne suis pas un profane dans le temple d’Eros, j’ajoute, que j’ai voulu tout voir, tout connaître, tout savoir, et que j’ai poussé mes observations jusqu’aux plus secrets retranchements.

J’ai vu à l’œuvre les prêtresses de Sapho, les filles de Lesbos, et même les disciples de Sodome ; j’ai cueilli le fruit d’amour à toutes les branches.

Le désir de juger par moi-même, et non par les livres, les dessous de la société actuelle, m’a inspiré les fantaisies les plus audacieuses ; je suis outrageusement pas-